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Où publier sa vidéo ?

Facebook connaît de sérieux revers depuis son entrée en bourse. De nombreux internautes se posent (enfin ?) la question de la pérennité de leurs contenus. En effet que se passerait-t-il si Facebook venait à disparaître ? Savez-vous que les contenus postés sur ce réseau social ne vous appartiennent plus à partir du moment où vous acceptez les conditions générales ?
Où déposer alors ses contenus pour en assurer leur visibilité en toute tranquillité ? Au début du podcasting, cette question ne se posait pas puisque le principe même de cette technique consistait à mettre à disposition ses vidéos via un flux RSS. Avec un outil comme iTunes, il est très aisé de vous abonner à ces même flux sans devoir passer par un site et sans devoir forcément déposer ces mêmes contenus sur des plateformes vidéo. L’avantage est de pouvoir conserver ses sources sur son propre serveur tout en les diffusant de façon pratique, ce qui n’empêche pas de jouer la carte de la redondance en les mettant également sur Youtube pour une lecture en ligne. Et, cerise sur le gâteau, ces mêmes flux RSS seront très utiles à toutes les offres de IP TV & SmartTV qui pourront les reprendre notamment pour une diffusion télévisée.

Quelle plateforme choisir ?
Poster une vidéo sur Facebook peut se faire de deux façons distinctes: soit vous téléversez votre œuvre via votre navigateur et vous y ajoutez un titre et un descriptif, exactement comme vous le faites pour vos photos. Votre vidéo sera alors rangée dans un répertoire ou un album et apparaitra dans votre fil de nouvelles, sur votre mur. Soit vous postez un lien vers une vidéo déjà déposée sur Youtube par exemple ;dans ce second cas, si Facebook venait à disparaître, vos souvenirs de vacances filmés l’été dernier seront toujours en ligne sur Youtube.
Depuis peu il n’existe plus de limitation de durée, après avoir complété les infos de votre compte avec un numéro de téléphone mobile. Le poids des vidéos ne semble plus être une limite non plus. La qualité est maintenant au rendez-vous et cette plateforme est la plus répandue et la plus compatible avec la plupart des téléphones portables ou intelligents. N’oubliez pas d’activer cette option dans votre compte ou pour chaque vidéo, de quoi permettre la lecture sur mobile.

Bonne nouvelle, il existe d’autres solutions de stockage de vidéo que Youtube ! La renommée de Vimeo est fondée sur sa qualité de l’image et son beau player. Il est toujours très prisé par les amoureux des arts visuels, de la pub ou du film académique et propose beaucoup de contenus artistiques. A l’inverse de Youtube, il lui manque tout de même quelques options fort pratiques telles que le sous-titrage, cette possibilité d’insérer du texte qui est également prise en compte par Google. Ce qui n’est pas, vous en conviendrez, un détail. Autre reproche envers Vimeo : son manque de communication efficace et sa politique fort discutable de censure. De plus, sans sa version gratuite, le nombre de vidéos ou d’uploads est limité.
Le français Dailymotion propose une belle solution pour ses contenus et leur visibilité. En effet, cette plateforme se taille une bonne place dans le paysage vidéo et il n’est pas inutile d’y déposer vos contenus ne serait-ce que pour mieux toucher la Francophonie. On regrettera la pub de plus en plus présente et maladroitement imposée avant chaque lecture.
On finira donc par un incontournable: Blip.tv. Très pratique puisqu’il est possible de faire vos uploads en ftp aussi bien que via votre browser, ce qui peut s’avérer très utile en cas d’envoi massif. En plus de cette pléthore de formats et d’une syndication possible sur iTunes via le flux RSS, il est très aisé de décrire chaque flux ou chaque vidéo tant l’interface est claire et facile d’utilisation.

En conclusion, si vous êtes amenés à produire régulièrement des vidéos, mon conseil avisé serait de les déposer également sur votre serveur (via une solution telle que wordpress), ne serait-ce que pour sa fonction de « sauvegarde » : vous aurez ainsi tout loisir de remettre la main sur ces contenus à n’importe quel moment, et ce même après la mort de Facebook!

Thierry Weber

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